Sur la lecture _ Presse et témoignages
   

Presse
_SVM Mac, n° 190, janvier 2007, Pascal Samama
_Toutes les nouvelles , 21 juin 2006, Alexandre Barbe
_Toutes les nouvelles, 5 juillet 2006, Alexandre Barbe
_Le Dauphiné Libéré, 24 octobre 1997, Emmanuelle Girerd-Chanel

Témoignages
_Maurice Schumann

 

 
   

Petit voyage au début du siècle.

« Le comédien Bruno Rosaz a donné, samedi, à la bibliothèque d'étude, une lecture de Proust, dans une ambiance d'époque.

La lecture d'un texte de Proust, intitulé « Sur la lecture » s'inscrivait dans le cadre du « Temps des Livres ». [...] « Le temps des livres », c'est aussi apprendre à apprécier la lecture. Bruno Rosaz, un comédien venu de Paris, a su, samedi, communiquer ce goût de lire, cet espoir placé dans les livres, ce bonheur des mots. Proust a écrit « Sur la lecture » en 1905, avant « A la recherche du temps perdu », mais il y évoque déjà le plaisir de se ressouvenir, avec sensibilité et avec patience. Et Bruno Rosaz a pris le temps : le temps de lire, de faire renaître une ambiance « début de siècle », dans un décor adapté. L'empreinte de Proust semblait présente, près des livres reliés et de quelque chandelier. Tout y était: le personnel de la bibliothèque s'était même costumé pour assister au spectacle...

« Le livre était fini. Il fallait arrêter la course éperdue des yeux et de la voix »... « On aurait tant voulu que le livre continuât » et « ne pas avoir aimé en vain des êtres pour une heure »... Comment ne pas lire après ces quelques mots ? »

Emmanuelle Girerd-Chanel
Le Dauphiné Libéré du vendredi 24 octobre 1997

 
   

Extrait d'une lettre de Maurice Schumann de l'Académie Française, Président de l'Institut Marcel Proust International et de la Société des Amis de Marcel Proust au comédien Bruno Rosaz suite à la représentation donnée dans le cadre du soixante quinzième anniversaire de la mort de Proust le 17 novembre 1997 à l'Hôtel Scribe à Paris.

« [...] Je reste émerveillé par votre exploit. Le mot n'est pas trop fort : je vous ai dit sur-le-champ combien votre talent et votre mémoire m'avaient plongé dans la stupeur et dans l'admiration. Vous avez récité sans la moindre hésitation quelques unes des pages les plus belles et les plus inattendues du maître inimitable.

Je serais heureux et flatté que vous fassiez état de mon témoignage auprès de tous ceux auxquels vous auriez le désir ou l'occasion de vous adresser. [...] »

Maurice Schumann